Le service de recherche & développement de Michelin travaillait sur un pneu sans air, idéal pour ne plus avoir à se soucier de la pression et surtout de la crevaison. Aujourd’hui, le pneu Tweel entre enfin officiellement en production. Les pneus sans air ne sont bien sûr pas nouveaux, et les fabricants sont déjà assez nombreux à s’y être aventurés. Michelin ouvrira une nouvelle usine à Piedmont, en Caroline du Sud, dès le 20 Novembre entièrement dédiée – et c’est une première ! – à la fabrication de son pneu radial sans air, Tweel. Les camions de chantier et autres véhicules spéciaux devraient donc bientôt pouvoir tirer profit des nombreux avantages offerts par ce genre de pneu. Le fabricant de pneumatiques français devrait dévoiler davantage d’informations lors de l’ouverture officielle de l’usine, nous vous tiendrons...
En savoir plusLe pneu le plus grand du monde est fabriqué par Michelin. Il s’agit du Michelin 59/80R63, il équipe les Caterpillar 797B, des camions immenses d’excavation minière. Chaque pneumatique pèse cinq tonnes pour quatre mètres de diamètre et,48 m de largeur, son coût est de 30 000 euros l’unité. *Video:pneus industriels géants...
En savoir plusLe groupe Michelin commandite auprès de l’IRSTEA la première étude comparative avec un engin de récoltes équipé de chenilles et de pneumatiques IF (Improved Flexion) portant sur la compaction des sols Un organisme scientifique indépendant vient de démontrer que, face à des chenilles sur sol meuble, une monte pneumatique IF reste une solution pertinente et avantageuse pour un engin de récoltes en termes de compaction des sols. Ces tests, réalisés sur une parcelle de 3,5 ha de terres cultivables ont permis d’établir ce résultat. L’organisme public indépendant IRSTEA (Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture) a conduit une étude comparative avec une moissonneusebatteuse, trémie chargée, équipée de trois montes différentes : deux trains de pneumatiques IF, l’un en 800 mm de large et l’autre en 900, ainsi que d’un jeu de chenilles 3 galets en 760 mm de large. Michelin, en accord avec IRSTEA, en dévoile le contenu lors du salon SIMA (Paris, Villepinte, 24-28 février 2013) pour répondre aux questions du monde agricole concernant une technologie dont les avantages et inconvénients constituent une préoccupation croissante des exploitants et agriculteurs, soucieux d’augmenter leur productivité tout en préservant leur capital-sol. Cette étude a été réalisée en juin 2012 sur le Plateau de Recherche Technologique de l’IRSTEA, sur son site de Montoldre, dans l’Allier, et selon un protocole de recherche et d’expérimentation propre à IRSTEA, sur une parcelle de 3,5 ha. L’objectif de l’étude était de mesurer la différence de compactage entre les deux technologies. Outre son caractère scientifique, cette étude constitue un élément d’aide à la décision au monde agricole, lequel doit faire face à une nécessité d’augmentation des rendements année après année. Une première étude compare la moyenne des duretés constatées entre une zone témoin et une zone tassée. Dans le protocole de recherche, la moissonneuse-batteuse, trémie chargée, passe sur la parcelle avec chacune des trois montes. IRSTEA mesure le tassement de la zone analysée avec un outil logistique, l’OCDS (Outil de Cartographie de la Dureté des Sols) : les mesures d’effort de résistance à la dureté des sols sont prises par plusieurs lames travaillant à différentes profondeurs. Sur sol meuble, avec une lame de 20 cm, la moissonneuse-batteuse équipée en chenilles augmente la dureté du sol de 55 %...
En savoir plus